Sur la route enneigée menant à Kumo, des gardes purent voir se rapprocher au milieu des tourbillons de neige et de vent une petite silhouette emmitouflée dans une grande cape.
garde 1: "Qu'est ce que c'est ça encore? Bon sang, on dirait un gosse!"
garde 2: " Oui je crois que tu as raison... Eh gamin ! Qu'est ce que tu fais? Il fait pas bon de mettre le nez dehors avec une tempête de neige pareil ! "
L'enfant s'arrêta à leur hauteur, tombant à genoux, sans relever la tête pour autant. Des mèches de cheveux noirs lui cachaient les yeux et presque la moitié du visage.
" Je m'en fiche de cette tempête... Elle n'est rien par rapport à celle qui habite mon coeur. "
garde 1: "... Et qu'est ce que tu viens faire ici? Tu n'es pas du village, je ne t'ai jamais vu avant. "
garde 2: " De toute manière on ne peut pas te receuillir. Le village est en pleine période de crise, le chef n'admet personne étranger au village et..."
" Voyons Mirayo, ce n'est qu'un enfant, je ne pense pas qu'il vient pour nous détruire, n'est ce pas ? "
Une vois extrêmement douce avait coupé la parole au garde Mirayo. Une ombre se tenait devant moi. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux vers cette silhouette. J' aperçu alors un homme avec de long cheveux blancs et un point noir au milieu du front. Il s'accroupit et me regarda tendrement, un sourire sur ses lèvres.
" Tu as des yeux magnifiques, il ne faut pas les cacher... Je m'appel Fubuki et toi? "
" .... Kahiashi. "
Fubuki... ce nom résonnait comme une douce musique dans ma tête. Il tendit la main et la posa délicatement sur ma joue. Malgrès le froid dans lequel nous nous trouvions elle était étrangement chaude et chaleureuse. La première pensée que j'eu fût que je pourrais suivre cet homme jusque dans les abysses des enfers s' il me le demandais. Fubuki continua à me regarder quelque temps puis il se releva et me tendit la main.
" Eh bien, Kahiashi, veux tu venir avec moi ? "
" Oui !!! "
Ce dernier mot sortit brusquement de ma bouche. Je me releva et mis ma main froide au creu de celle de Fubuki. Il me regarda et me sourit. Je me sentis rougir mais je n' eu pas honte. Le but et l'espoir que je poursuivais ce trouvaient dans cette main que je tenais et nul par ailleurs.
garde 1: "Fubuki-sama !! Vous ne ..."
Fubuki: " Ne vous en faites pas. Je vais élever cet enfant, j'en prend l'entière responsabilité.... Il a les yeux aussi purs que la neige, cette neige que j'aime tellement..."
Sur ces dernières paroles, Fubuki se retourna et m'emmena avec lui. Nous passèrent les portes et les tourbillons de neige se refermèrent sur nous.